Le Résumé de la rédac
Les entreprises françaises, avec seulement 34 % d'entre elles utilisant efficacement leurs données, peinent à développer une culture de données. Ce décalage se manifeste particulièrement dans le secteur de la formation, où les plateformes LMS accumulent une mine d'informations souvent sous-exploitées. Traditionnellement, la norme Scorm a permis de collecter des données essentielles, mais peu de services formation en ont tiré profit pour mieux analyser et ajuster leurs dispositifs. Les outils contemporains offrent davantage d’analyses sur le comportement des apprenants, telles que la progression individuelle ou le taux de satisfaction.
Pour transformer cette dynamique, les services formation doivent montrer l’exemple et accorder aux apprenants une attention similaire à celle accordée aux clients externes, en scrutant leurs comportements et besoins. Le « chantier Data », prévu pour 2025, vise à passer d'une collecte passive à une exploitation active des données. Ce projet inclut un audit des données, la création de tableaux de bord et l'amélioration de la data literacy des équipes.
Enfin, l'intégration de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner la formation, mais nécessite une base de données bien structurée pour un usage optimal. Il est crucial pour les services formation de passer de la donnée à la décision pour prouver leur valeur ajoutée.
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