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Le Résumé de la rédac

Lors de l'Université d’hiver de la formation professionnelle le 22 janvier 2025, Astrid Panosyan-Bouvier, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, a souligné l’importance d’investir dans la formation pour éviter le décrochage économique en France. Elle a averti d'une baisse significative des compétences du pays, illustrée par sa 24e place sur 37 au sein de l’OCDE en matière de compétences et de la pénurie de 20 000 ingénieurs chaque année. La transition écologique et la nécessité de reconfigurer les compétences de 9 millions d’individus d’ici 2035 soulignent l’urgence d’une réforme du système éducatif.

Les entreprises sont en première ligne devant cette situation, notamment en adaptant leurs programmes de formation. Certaines optent même pour la création de propres écoles afin de former des talents selon leurs besoins. Les grandes écoles comme HEC et EM Lyon répondent également à la demande croissante de formations continues, notamment sur des thématiques clés telles que l’intelligence artificielle et le développement durable.

L’évolution des carrières et le besoin constant d’apprentissage illustrent le nouvel impératif de continuellement se former. Ce changement majeur dans l’éducation, historiquement contrôlée par l’État, s’accompagne d’un besoin d’agilité et de réactivité face aux défis du marché.

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