Dans l'apprentissage, comment passer de l'individuel au collectif

L'article aborde la transition du concept de "je" à "nous", en explorant différentes perspectives et implications philosophiques, sociologiques, psychologiques, et pédagogiques. Bit le thème de l'autonomie individuelle et la dépendance collective, la philosophie met en avant des penseurs comme Kant, pour qui l'autonomie est liée à la capacité de se donner sa propre loi morale, et Sartre, qui voit le "je" comme une construction sociale. En sociologie, la théorie de l'influence sociale souligne l'importance de la responsabilité collective et l'identification du "je" au "nous". Les contributions de François de Singly (2015) et de Grégoire Borst redéfinissent également la notion du "je" dans un contexte social.

En psychologie, la théorie de l'identité sociale est primordiale. Celle-ci considère l'individu équilibrant autonomie et dépendance au sein d'un groupe, s'auto-catégorisant et se comparant aux autres membres du groupe. Favorisant l'équilibre entre l'autonomie individuelle et la dépendance collective, les sciences de l'éducation mettent l'accent sur comment les individus interagissent et fonctionnent ensemble dans un cadre éducatif.

L'article mentionne également que chaque individu participe au milieu des autres à travers une variété de collectifs, mettant en lumière l'apprentissage situé et les communautés de pratique, qui démontrent comment l'expérience individuelle peut se fondre dans une expérience collective. Enfin, il souligne le rôle transformateur de l'apprentissage collectif qui fortifie le désir d'apprendre ensemble tout en transformant l’environnement de chaque individu.