« Les examens doivent évaluer la créativité des étudiants, y compris en matière d’usage de l’IA », Catherine Coudray

Catherine Coudray, conseillère et ancienne enseignante, partage son point de vue sur l'évolution de la formation en France. Elle met en garde contre l'adoption précipitée de nouvelles tendances technologiques sans analyse de leur pertinence dans le contexte d'apprentissage spécifique. Elle préconise d'identifier les outils et approches les mieux adaptés au public visé, au domaine d'enseignement et au contexte d'apprentissage.

Selon elle, l'intégration des outils technologiques dans les pratiques pédagogiques n'est pas encore suffisamment mature en France. Elle soutient que les enseignants devraient plutôt se pencher sur combinaisons de solutions existantes, et faire un travail de veille et d'accompagnement pour adapter chaque approche à chaque circonstance.

Elle donne également des exemples de « bonnes » et de « mauvaises » pratiques, soulignant que chaque approche doit être modelée en fonction du contexte. Elle met en avant des modalités pédagogiques comme la classe inversée ou le micro-learning, mais affirme qu'elles ne conviennent pas à tous les cursus.

Enfin, Coudray estime que la formation professionnelle en France doit commencer à intégrer l'IA générative comme un outil pédagogique. Elle suggère que son utilisation pourrait aider à cultiver des compétences chez les apprenants et qu'elle pourrait aussi être utilisée pour repenser la façon dont l'évaluation est réalisée en tenant compte non seulement des connaissances, mais aussi des compétences et de la créativité des apprenants.