Le Résumé de la rédac
Le gouvernement français fait face à un endettement croissant et à la nécessité d'économiser, ce qui se traduit par une restriction et une complexification de l'usage du Compte Personnel de Formation (CPF). Dès 2024, l'introduction d'un « ticket modérateur » de 103 € en 2025 complique encore l'accès à la formation. Historiquement, l'éducation a toujours été gratuite et obligatoire, mais cette priorité ne s'applique pas à la formation professionnelle, qui souffre d'un manque de financement, révélant l'inadéquation entre le budget dévolu à l'éducation initiale et les besoins croissants en formation continue.
Le financement actuel est nettement insuffisant, avec seulement 6 milliards d'euros pour former les 30 millions d'actifs, dont seuls 10 millions sont couverts par le CPF. On observe également des lacunes telles que les coûts inflationnistes des formations et le désengagement des entreprises.
Pour remédier à ces problèmes, il serait nécessaire d'établir une double cotisation (employeur et salarié) pour accroître le budget de la formation, tout en rendant les employeurs responsables du développement des compétences de leurs salariés. Une réforme juste et ambitieuse est attendue pour donner un nouvel élan à la formation professionnelle.
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