Formation professionnelle : ne plus confondre certification, label, accréditation et autres termes clés 🔒
On le sait tous, le domaine de la formation professionnelle est complexe et il n'est pas toujours aisé de distinguer les termes utilisés pour parler de qualité. Il est important de comprendre les différences entre certification, label, accréditation...
On le sait tous, le domaine de la formation professionnelle est complexe et il n'est pas toujours aisé de distinguer les termes utilisés pour parler de qualité. Il est donc important de comprendre les différences entre certification, label, accréditation et autres termes souvent employés.
🗝️ Voici comment différencier les termes :
La certification : c'est une garantie écrite délivrée par un tiers indépendant qui atteste qu'un produit, service ou système est conforme à des exigences spécifiques. Elle nécessite une évaluation ou un audit. Par exemple : les certifications ISO 9001, Qualiopi etc.
Le label : Il témoigne de la qualité d'une organisation, d'un produit ou d'un service, en conformité avec un cahier des charges établi par une profession ou les autorités publiques. Il est fréquemment utilisé dans l'agroalimentaire et la formation professionnelle. Des labels que nous connaissons tous : AOP, École de la deuxième chance et Grande école du numérique.
L'accréditation : C'est une procédure par laquelle une autorité de référence reconnaît à une organisation ou un individu l'autorité nécessaire pour agir en qualité de. Elle peut être volontaire ou imposée par une disposition réglementaire. Par exemple, le COFRAC accrédite les certificateurs habilités à délivrer la certification Qualiopi.
L'agrément est une autorisation administrative nécessaire pour exercer une activité sous contrôle réglementaire. Il vise la reconnaissance officielle de pouvoirs, responsabilités ou compétences particulières. Des exemples d'agrément : l'enregistrement d'une association, les activités dans le secteur bancaire ou la fonction d'assistante maternelle.
L'habilitation, souvent associée à l'agrément, permet l'exercice d'une activité. Dans le domaine professionnel, elle concerne notamment l'habilitation électrique, l'autorisation de conduite d'un chariot élévateur délivrée par l'employeur ou l'habilitation aux risques chimiques.
Le numéro de déclaration d'activité (NDA) est souvent confondu avec un agrément ou une habilitation, mais il s'agit simplement d'un enregistrement administratif auprès de la DREETS. Il ne valide pas les compétences ou la qualité de l'organisme. Se prétendre agréé sans l'être présente un risque de pratique commerciale trompeuse.
Le référencement s'applique généralement à un prestataire et résulte d'un processus mis en place par un financeur paritaire, public ou privé. Les prestataires répondant aux conditions établies par le financeur sont dits "référencés". Leurs offres peuvent être sélectionnées et bénéficier des financements associés. Les procédures de référencement peuvent être volontaires (comme la réponse à des appels d'offres) ou automatiques. Exemples : Référencement auprès des OPCO, CDC, MCF etc.
Le terme « référençable » désigne l'étape préalable au référencement. En d'autres termes, cela signifie que l'OF remplit les conditions pour être référencé par un financeur.
En conclusion, il est essentiel pour les acteurs du secteur de la formation professionnelle de bien maîtriser les différents termes liés à la qualité. Cette compréhension approfondie permettra d'éviter les confusions et les malentendus, et contribuera à une communication plus claire et précise avec les clients, les partenaires et les financeurs.
Ainsi, les organismes de formation pourront non seulement renforcer leur crédibilité et leur réputation, mais aussi améliorer la qualité de leurs services, en étant attentifs aux exigences spécifiques, à l'exemplarité, aux autorisations administratives, aux compétences requises et aux conditions de référencement. En fin de compte, cette maîtrise conceptuelle profitera à l'ensemble du secteur, en favorisant la transparence, l'innovation et l'excellence dans la formation professionnelle.
Sources utilisées pour cet article : COFRAC, ISO, Editions TISSOT, DREETS, Datadock.