Face à une exigence légitime de compétences et d’expertise, l’ÉMI-CFD répond avec cette certification à un besoin immédiat des entreprises de presse, ainsi qu’à la volonté des institutions d’inscrire les formations certifiantes dans un retour rapide à l’emploi. Notre équipe porte donc une attention soutenue à la transformation des médias et aux évolutions de la demande de compétences des recruteurs.
En janvier 2019, près de 40 % des Français affirmaient lire régulièrement un quotidien national ou régional ou un magazine d’information générale, que cela soit sous format papier ou numérique (Source Statista 2019), et ce malgré un certain recul du taux de confiance général vis-à-vis de la presse et des journalistes. Cette tendance s’est renforcée pendant les confinements. La diffusion de la presse française a bien résisté avec une légère baisse de 1,80% en 2020, et l’on note une très forte progression de la diffusion numérique (+ 46,5%). Il s’est produit un relai puissant sur les sites et les applications, dont la fréquentation a progressé de 35,73 % sur la période. Aujourd’hui, 68% des lectures presse se font sur mobile. Le journalisme audiovisuel (TV et radio) a lui aussi tiré son épingle du jeu. En 2021, toutes les chaînes d’informations et émissions d’informations télévisées ont vu leurs audiences progresser, aidées par l’actualité des différents confinements, selon l’étude annuelle de Médiamétrie (Médiamat Annuel 2020). Les médias d’information ne sont donc pas un secteur dévasté et les recrutements perdurent, même si les compétences exigées ont beaucoup évolué.
Avec la crise du Coronavirus, les médias ont accéléré leur transition depuis les supports traditionnels (journaux, radio, télévision) vers des supports numériques digitaux variés : · sites web · sites web mobiles · applications mobiles · plateformes sociales (Youtube, Twitter, Twitch, Facebook, Instagram, etc…). La montée en puissance d’internet a conduit les médias à passer d’une logique de “titre” à une logique de “marque”, avec une multiplication des supports. Cette évolution a été accompagnée par le législateur, qui a inscrit dans la loi Hadopi 2 le fait qu’un journaliste était susceptible de travailler pour “l’ensemble des déclinaisons du titre”, du journal papier au site internet, en passant par les supports mobiles et les réseaux sociaux.
Tout journaliste se doit donc aujourd’hui d’être “multicanal”, c’est-à-dire capable de travailler indifféremment sur ces différents supports.
Les rédactions ont besoin de professionnels plus rapides et plus agiles pour répondre à une demande d’information croissante et multiforme. Pour autant, ces évolutions récentes ne doivent pas faire oublier les fondamentaux du métier.
- journalisme multimédia
- Journalisme et communication (y compris communication graphique et publicité)
- Journalisme et communication
Nom légal | Rôle |
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MEDIASCHOOL MARSEILLE | Habilitation pour former et organiser l'évaluation |