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RNCP35800

Commerce international

Page France Compétence
Description - Exploiter les données clients/fournisseurs - Gérer la relation commerciale internationale - Communiquer en français et en anglais dans des contextes interculturels - Assurer la coordination des services Animer un réseau professionnel - Organiser, contrôler et suivre la réalisation d’un contrat international - Évaluer les conséquences des choix opérés - Mesurer les risques, gérer leur couverture, les sinistres et les litiges - Contrôler et suivre les processus et la chaîne documentaire - Évaluer les prestations de service et les offres fournisseurs - Proposer des pistes d’amélioration de gestion des opérations - Concevoir et analyser des tableaux de bord de suivi de la gestion des opérations - Réaliser une veille sur l’environnement global de l’entreprise - Analyser et synthétiser les informations sur un marché cible - Recenser et identifier des modalités de déploiement sur un marché cible - Contribuer aux démarches d’adaptation liées au développement international de l’entreprise - Participer à la prospection commerciale
Objectif

Des échanges protéiformes et multi acteurs

Le commerce international repose aujourd’hui sur une multiplicité de courants d’échanges inter branches et intra branches, de biens, mais aussi de tâches dans un contexte d’allongement et d’internationalisation des chaînes de valeur. Les échanges internationaux, si le commerce de biens reste prédominant, se traduisent également par une montée en puissance des services. Sont désormais concernées par l’internationalisation toutes les zones géographiques, à la faveur des évolutions des coûts de production, des coûts commerciaux et de l’essor des économies émergentes. Cela se traduit par un rééquilibrage géographique des échanges, une évolution des routes d’échanges et une nouvelle configuration des forces et des influences économiques et politiques. La mondialisation de l’économie a ainsi sorti l’export de l’exceptionnel et a fait de l’international – avec ses singularités financières, juridiques et managériales – une dimension « normale » de l’activité des entreprises, fussent-elles des TPE, PME ou même des entreprises artisanales. De nouveaux acteurs (start-up, micro entreprises) ont, dès leur création, une logique mondiale. Quant à certaines PME, leur agilité organisationnelle et leur capacité à travailler en mode projet leur permettent de se présenter en concurrents crédibles sur le marché mondial.

Une fragilité des petits exportateurs et des exportateurs récents

Si les PME et les microentreprises représentent la quasi-totalité des exportateurs, elles ne réalisent encore qu’une faible part des exportations et ont des difficultés à pérenniser leurs courants d’affaires, faute souvent d’une vision stratégique et marketing. Les dirigeants doivent de plus en plus s’appuyer sur des données géopolitiques et culturelles actualisées pour se faire une représentation juste des risques, des contraintes et des opportunités des marchés internationaux. Les exportateurs ont aussi à s’adapter à des normes et des environnements juridiques spécifiques, à des cultures différentes et doivent maîtriser des techniques évolutives.

Une complexité réglementaire

Les entreprises opérant à l’international sont confrontées à une prolifération des règles commerciales à l’échelon international (accords multilatéraux, accords bilatéraux, accords aux domaines d’application de plus en plus larges) auxquelles s’ajoute le développement des normes sociales et environnementales, la montée en puissance des exigences de « compliance » ou « conformité », ce qui complexifie les échanges internationaux, alors même que les droits nationaux et le droit européen sont également en évolution et nécessitent une veille juridique.

Un contexte risqué

Les activités de commerce international connaissent un niveau de risque plus important que les opérations domestiques : aux risques de toute activité entrepreneuriale, s’ajoutent des risques liés aux tensions politiques et géopolitiques, des risques économiques et commerciaux par ailleurs plus difficiles à évaluer et à prévenir.

Un impact renforcé des nouvelles technologies

Les nouvelles technologies permettent la dématérialisation des processus de gestion courants et des relations usuelles avec les partenaires. Ces technologies conduisent à un développement de nouveaux process plus efficients et rentables (fractionnement de la chaîne de valeur, délocalisation de nombreuses tâches, offre de services …), tout en renforçant les besoins en interactions humaines surtout dans les situations critiques ou imprévues. La communication numérique et le développement des réseaux sociaux amènent également les entreprises à élargir leurs outils de communication, de prospection et à développer des solutions d’e-commerce. Les technologies mettent à portée des décideurs les données nécessaires à leurs projets de développement international via les applications de veille et les méga données qui leur fournissent un socle rationnel et documenté utile à la prise de décision.

Niveau 5 - Savoirs étendus, spécialisés, factuels et théoriques
Date de validité 31/08/2026
Domains
  • commerce international
  • commerce
  • action commerciale
  • négociation commerciale
  • prospection vente
NSF
  • Commerce, vente
  • Commerce, vente
GFE
Rome
  • Relation commerciale grands comptes et entreprises
  • Protection du patrimoine naturel
  • Entretien des espaces verts
Nom légal Rôle