Berger vacher transhumant

L’activité pastorale est présente dans l’économie agricole et touristique, notamment dans les Pyrénées Occidentales et les Alpes du Nord. Elle répond à des enjeux environnementaux de gestion des espaces naturels par le maintien des espaces ouverts (sites Natura 2000, Parc National, Réserves Naturelles…) et à des enjeux sociétaux (produits agricoles de qualité, préservation des espaces …).

Outre le fait de répondre à un besoin croissant de main d’œuvre qualifiée sur les estives, la certification s’adapte à des politiques publiques en matière de gestion des espaces pastoraux et en matière de gestion des grands prédateurs. L’augmentation des populations de grands prédateurs dans les massifs montagneux et leur extension géographique a conduit les gestionnaires d’estives, éleveurs, bergers et vachers à mettre en place des mesures de protection des troupeaux (parcs de nuits, chiens de protection, …). Au quotidien, le berger a dû adapter son mode de conduite afin de concilier alimentation du troupeau, gestion de la ressource fourragère disponible et prédation.

En parallèle, ces dernières années, les espaces montagnards connaissent aussi une attractivité croissante du grand public. Le tourisme vert est en forte expansion de part une diversification des activités proposées et une forte structuration de l’offre commerciale. De nouvelles activités, favorisées par des aménagements sur les milieux montagnards (trottinette, VTT de descente, Trail…) sont apparues, demandant aux principaux utilisateurs de la montagne, les bergers et vachers d’adapter leurs pratiques professionnelles à cette sur-fréquentation. L’information et la communication sont devenues des nouvelles compétences dont ils doivent se doter afin de limiter les conflits d’usage. Les missions des bergers et vachers ont ainsi évolué vers une prise de responsabilités croissantes.