Agent de prévention et de sécurité

L’agent de prévention et de sécurité privée reste un métier en tension.

Recruter un professionnel compétent et capable d’opérer en conformité des obligations réglementaires a toujours été et reste encore ce jour une problématique forte. La préparation des grands événements sur le sol nationale, Coupe du Monde de Rugby 2023, Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris 2024 principalement inquiètent les organisateurs et les pouvoirs publics tant la pénurie de main d’œuvre se fait sentir, d’autant que l’expérience de pareille situation a été vécue en 2016 lors de l’organisation de la Coupe d’Europe de Football.

Un autre facteur de pénurie qui renforce tout l’intérêt de disposer de cette certification est expliqué par la situation sanitaire actuelle et future. Le passe sanitaire doit être contrôlé, et les situations s’enveniment très vite avec les partisans anti-passe. Qui d’autre qu’un agent de prévention et de sécurité est le mieux placé, est habilité pour gérer cette situation et pour empêcher l’accès réglementaire aux biens ciblés dans les meilleures conditions.

Toutes les études montrent que les besoins d’agent de prévention et de sécurité sont en forte demande constante, tant en Ile de France qu’en province et les recrutements, malgré les augmentations d’effectifs resteront difficiles.

D’après les projections d’emploi réalisées par la Dares, sur les besoins de recrutement rien qu’en en Ile-de-France, la famille professionnelle élargie des agents de gardiennage et de ceux de sécurité et de surveillance devrait connaître près de 11 300 départs de fin de carrière entre 2018 et 2022 (près de 15 % des actifs de la FAP). Les autorités organisatrices parlent également de 30 000 emplois dans la sécurité qui seront également mobilisés dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris (soit plus de la moitié des effectifs franciliens actuels), cf. Cartographie des emplois directement mobilisés l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, mars 2019, CDES et Amnyos. Enfin, à horizon 2025, les taux de croissance estimés rapportées par le GES sont de 2 à 3 % par an pour les entreprises du secteur des activités privées, principal employeur de ces professionnels). Les données de l’Acoss pour ces mêmes entreprises au niveau régional sont estimées à 3 %.